Un titre interpellant n’est ce pas ? A qui le dites vous. Je vous invite à découvrir mon histoire, un bout de mon passé en rapport avec l’idole des jeunes.
Je vous rassure il ne s’agit pas de Johnny en lui même, mais j’en avais cette impression…
Non, je ne suis pas une inconditionnelle fan par contre…
« Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J’te promets d’être heureux si tu n’as plus d’espoir »
2005, cette chanson arrive à mes oreilles. J’avais presque 13 ans. Oui 13 ans, qu’est ce qu’on fait à cet age, du moins qu’est ce qu’on faisait ? On joue avec ses copines, on fait des soirées pyjama, on rentre au collège. A mon époque on a l’appareil dentaire avec les élastiques colorés, des boutons en mode calculatrice casio 2000, des lunettes Puma, un baggy et des chaussures Buffalo.
Autant dire, je ne ressemblait pas aux jeunes d’aujourdhui !. Et cette chanson me touche au plus profond, je l’écoute, il chante. Non, rectification, il me l’a chante. Premier coup de cœur ? C’est ça, j’ai l’impression de tomber amoureuse. Je n’ai que 13 ans, mais je tombe réellement amoureuse…
Il a bientôt 17 ans. Il s’appelle César, de son deuxième prénom (pour ne pas dire le premier) et il est fan de Johnny. Il me drague avec ses chansons, il me demande de « sortir » avec lui à travers ses chansons. Je le trouve au début ridicule, puis j’écoute les paroles et ok, il est touchant.
2007, le 30 juillet.
« Un jour viendra tu me diras « je t’aime »
Du bout du cœur…
Mais le dire quand même
Un simple mot, et l’aveu
D’une larme au bord de tes yeux
Feront de moi un homme heureux »
C’est ce qu’il s’est passé ce jour, après 2 ans d’attente. 2 ans de chansons de l’idole des jeunes pour me faire « craquer ». Figurez vous que ça a marché.
Et puis pendant 4 ans, nous vivons avec César une relation merveilleuse, mon premier amour, mon premier tout. Durant ces 4 années on passe par plusieurs phases.
17 juillet 2009 :
« Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches »
Une demande en fiançailles, encore et toujours avec Johnny !
Je dis oui le jour de mon anniversaire. Le jour de mes 16 ans.
Cette histoire est merveilleuse, nous sommes heureux, nous passons nos journées ensemble… Rien ni personne ne réussit à nous séparer malgré les difficultés que nous rencontrons.
Et pourtant…
« Je n’étais qu’un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d’amour
Mon ciel c’était ses yeux sa bouche
Ma vie c’était son corps son coeur
Je l’aimais tant que pour la garder
Je l’ai tuée je ne suis qu’un fou
Un fou d’amour, un pauvre fou
Qui meurt d’amour »
Notre amour était bien trop fusionnel.
2011, une année difficile.
« Écoute ma douleur
Elle ne s’en va pas
Depuis des jours, des heures
Elle reste plantée là
Écoute mon cœur
Il n’entend plus que toi
Rien d’autre que toi
Regarde mon cœur
Il n’en revient pas
D’avoir perdu tout le bonheur
Qui était bien là »
César part à l’armée pour « s’éloigner » à contre cœur de moi, pour notre bien. Je suis meurtrie, je perds mon premier amour. Il semble lui aussi désemparé, il m’appelle et il pleure, je lui manque beaucoup trop. Alors il revient… Ses parents déménagent et hasard ou non il vient habiter à 2 min à pieds de chez moi… Merci la vie de nous avoir remis ensemble. Mais il est trop tard après quelques mois on se déchire, on se déchire d’amour… Jamais je n’aurais cru que c’était possible. Alors, il part à nouveau, s’en est trop. 😢
« Évanouie mon innocence
Tu étais pour moi ma dernière chance
Peu à peu tu disparais
Malgré mes efforts désespérés »
Toutes ces chansons qui résonnent dans ma tête, ces chansons que tu continues de me chanter malgré notre séparation. Cette impression d’avoir entendu plus de Johnny durant ces 4 années que quelqu’un d’autre.
2008 – Je rencontre quelqu’un d’autre. Un homme qui n’aime pas spécialement Johnny. Un homme qui va me donner quelques années plus tard un enfant… ❤
« Ne m’oublie pas, ne m’oublie pas
Quand tu es au pays de tes rêves
Souviens toi »
Ce sont ces derniers mots. Nous nous sommes séparés d’un commun accord une belle soirée d’été, assis sur un trampoline en écoutant encore et toujours Johnny.
A toi, A. César. Je ne t’oublie pas. Je sais que tu es marié que tu as refait ta vie et que tu es devenu Papa. Je suis heureuse pour toi. Je suis également heureuse de mon côté avec un homme merveilleux a mes côtés et nous avons un magnifique fils.
Comme on se l’est dit il y aura toujours quelque chose en nous de Tennessee…
Adieu Jean Philippe. Johnny restera éternel. 😘
En écrivant ces mots je pense a mon homme, l’homme de ma vie celui avec qui je vis aujourdhui. Je ne veux pas lui faire de peine. Il sait tout ça, il sait mon histoire. J’ai a présent écrit un nouveau livre a ses côtés, et j’espère ne jamais le fermer. ❤