Ca y est, on y est passé depuis quelques semaines. Noé a eu 5 mois, et le 4ème trimestre s’est estompé vers ses 4 mois (Rappelons qu’il est né à 38semaines)
Je ne sais pas par où commencer, je n’ai pas voulu écrire à chaud, j’ai voulu d’abord prendre du recul. La chose que je peux dire c’est que d’un enfant à un autre c’est tellement différent.
Son arrivé au monde a été merveilleuse, malgré le déclenchement j’en garde un bon souvenir. Les jours qui ont suivis étaient parfait jusqu’à ses 15 jours de vie où j’ai eu l’impression de perdre le contrôle. Des pleurs, beaucoup de pleurs, le soir de 20H à 23H, souvent non stop. Je ne pensais pas que c’était possible, je me disais que c’etait que chez les autres mais non. Coliques ? Reflux ? Un mélange des deux et je pense une souffrance. La même que moi, le jour J, aux mêmes heures, là où les contractions étaient les plus fortes, où j’ai cru que j’allais y passer… Forcément, il m’a entendu hurler de toutes mes forces. Est ce que lui aussi en à souffert ?

Je ne sais pas. Personne réellement n’aura la réponse mais je suis sure qu’il n’y a pas de hasard dans cette histoire. Il pleurait donc beaucoup le soir, et je n’arrivais pas à le calmer. Moi sa mère, quel sentiment affreux de ne pas réussir à apaiser son nouveau né à l’aide de ses seins, de ses bras, du peau à peau.
Et puis, il est rentré dans une période Koala. Je suis sure que vous pensez que c’est normal mais quand tu n’a pas connu ça avec un premier… Eden était déjà très indépendant pour son age si puis je dire. Noé c’était (et c’est) Maman sinon rien. Ah sa mère, ça oui il l’aime. Un peu trop parfois. J’ai frôlé la crise de nerf pendant quelques jours. J’vous jure. Non pas que je regrettais sa naissance, loin de la. C’était juste une fusion tellement (trop) intense, des tétées non stop, des heures à dormir sur et contre moi que je ne me sentais plus moi même, que je n’arrivais plus à manger. Et je ne voulais pas le laisser pleurer, non c’était déjà bien de trop de l’entendre hurler le soir sans réussir à le calmer…

Finalement, j’ai pris du recul, beaucoup de recul comme à mon habitude. Ma phrase préférée « ça va passer, et quand ça passera ça te manquera » Et c’était vrai, c’est passé un peu avant qu’il commence la crèche. Excepté la nuit, il ne s’endors plus au sein, et ça me fait tout drôle.
Quand j’y repense, quelles soirées… A le bercer, à mettre des bruits blancs, à le promener, à le faire teter en marchant… Je dois noter aussi que j’ai eu la chance d’avoir un homme très patient, qui à su prendre le relais avant que mon état se dégénère. Il est toujours resté d’un calme olympien, jamais à s’enerver et fort heureusement…
Jusqu’au jour où l’on s’est endormi dans le lit à 20H après une grosse tétée et que c’est, depuis, devenu son rituel.

Alors oui, je suis une couche tôt maintenant, il tète beaucoup le soir (Il n’a aucun autre moyen de succion la journée) mais, quel soulagement de le voir contre moi apaisé, serein et rempli d’amour…
C’était merveilleux mon fils nos premiers instants ensemble, mais tellement éprouvant. Je suis passée tout près d’une dépression post partum. Et puis merde, j’ai réussi à rattraper le tire, à te faire confiance et à avancer !
Voila, c’est dit ! N’hesitez pas à le dire, quand ça ne va pas, faites vous aider dans la mesure du possible. Je remercie mes copines qui se reconnaitront qui sans le savoir m’ont redonné du baume au coeur quand les jours étaient compliqués.