Elle a mal été renseignée sur l’allaitement. Trop peu d’informations et beaucoup de fatigue l’ont conduit à ne pas allaiter son premier enfant. Et finalement ça lui a paru comme une évidence à l’arrivée de son deuxième fils, depuis elle vit chaque jour dans le bonheur…
Voici le récit de Clémence :
Je m’appelle Clémence, j’ai 26 ans et je suis maman d’Antoine, né le 18 décembre 2016 et de Nicolas, né le 24 février 2019.
L’allaitement ? Il y a encore quelques mois, je ne maîtrisais pas du tout le sujet.
Pendant ma première grossesse, je me disais : je verrais bien au moment voulu.À mon accouchement, j’ai fait la tétée de bienvenue, une tétée en chambre, et ce qui devait arriver, arriva. Mal renseignée (pas du tout) un post accouchement très difficile, un premier enfant, un chamboulement total dans une vie. Résultat : j’étais désemparée, j’ai laissé tomber avant même d’avoir commencer.Je n’étais pas prête, voilà tout. Et ô dieu, j’ai regretté. Regretter de ne pas m’être renseignée auparavant, pour donner le meilleur à mon bébé. J’ai eu une prise de conscience bien trop tard, quand je me suis rendue compte à quel point c’était une galère sans fin de trouver le « bon » lait pour mon bébé. Lait de riz, épaissi, AR et j’en passe. C’est à ce moment précis, que je me suis ordonné de réussir mon allaitement pour bébé 2.12 juin 2018, après plusieurs jours de doutes et d’intuitions, je décide de faire un test de grossesse. Nicolas s’était installé au creux de moi ❤️
Les mois passent et contrairement à ma première grossesse, je mets tout en place pour préparer mon allaitement. Mes copines Instagram m’aident et me conseillent au maximum. L’une d’entre elles m’offre le livre « L’art de l’allaitement maternel » de La Leche League, je le dévore, ce livre est une bible. Il y a tout pour réussir son allaitement. Je me renseigne, je lis beaucoup, je contacte une conseillère en lactation pour poser mes questions. Et surtout, je me fais confiance.24 février 2019, 17h46, Nicolas pousse son premier cri. Peau à peau et tétée de bienvenue. Magique. Pas de stress, je sais ce que je veux, je veux réussir, pour lui, pour moi, pour nous.Les tétées s’accumulent et les douleurs arrivent. Tétons et mamelons sensibles, je serre les dents. Hors de question de laisser tomber une deuxième fois.Et vient la fameuse nuit de la montée de lait, la « nuit de java » tétées groupées, tétées rapprochées, toute la nuit. Bébé tète comme un fou, jamais rassasié. Que c’est dur. J’ai mal, je suis fatiguée. Mais il faut passer par là, je le savais, je m’y étais préparé.Les jours passent et les douleurs s’estompent, disparaissent totalement. Et c’est juste du bonheur. Que du bonheur. Je me fais confiance, je fais confiance à mon bébé et tout roule. Bon positionnement, bonnes positions, de l’amour à n’en plus finir. Des regards complices, une petite main qui m’attrapent les cheveux. Des sourires et des rires. Un bébé repu qui s’endort tout contre moi.
J’aime mes deux fils plus que tout au monde, autant l’un que l’autre. Mais je vois bien que l’allaitement crée une relation différente, je ne saurais l’expliquer avec des mots. C’est magique, c’est intense, ça te prend aux tripes. C’est comme si j’étais dans une bulle, rien qu’avec lui et que rien ne pouvait nous atteindre.Je ne regrette rien pour Antoine, j’aurai aimé l’allaiter, aujourd’hui j’en ai la certitude. Mais malheureusement je n’en ai pas eu le courage, ni la force.
Dimanche nous fêterons nos 1 mois d’allaitement avec Nicolas. Je ne sais pas combien de temps je vais allaiter, combien de temps cette aventure lactée va durer. Tout ce que je sais, c’est que je donne le meilleur de moi, le meilleur à mon bébé et j’espère lui donner le plus longtemps possible. C’est tout simplement la continuité de 9 mois de fusion, 9 mois d’amour.Je terminerai par cette citation qui pour moi résume tout :L’enfant ne demande que 3 choses :
La chaleur des bras de sa mère, le lait de ses seins et la sécurité de sa présence. L’allaitement réunit les trois ❤
Merci clémence pour ce beau récit. Tu es une merveilleuse maman. Tu as su t’informer et ne pas rester sur des préjugés. Bravo à toi !