éducation·Eden bébé zen

Quand mes nerfs lâchent et que la bienveillance s’envole.

Il est si facile de dire quand tout va bien, si facile de voir le bon côté des choses. Parce qu’evidemment on passe plus de bons moments que de mauvais avec nos chères têtes blondes.

Et puis entre tout ça, il y a ces moment où tu ne te maîtrises plus, où après une mauvaise nuit, une mauvaise nouvelle, une énième bêtise et parlons franchement un énième foutage de gueule tu rentres dans une colère ingérable.

Pourtant… rien n’excuse ton comportement mais rappelons que tu as été élevé ainsi. Où cris et fessées étaient maîtres mots dans la maison familial.

Je suis une maman aimante, vraiment. Je prône bienveillance et respect des émotions. Je me lève la nuit et ça me fait plaisir. Je sais lâcher prise et autoriser toute activité salissante. Je porte, j’écoute, je discute énormément même avec mon plus petit de 8 mois. Le mot caprice ne fait pas parti de mon vocabulaire.

Et il y a eu ce matin là, où Eden, 2 ans et demi s’est levé du mauvais pieds. Mafoi ça arrive. On commence donc la journée à essayer de le faire rire « Laisse moi tranquille maman » Ok, je suis fatiguée et un peu à la bourre je le laisse. Puis vient le moment où il faut s’habiller, je lui propose de faire seul, il ne veut pas, je propose de l’aider, il ne veut pas « Laisse moi tranquille fais pas ça » en m’hurlant dessus. Je sens une pression à l’intérieur de moi qui me dit « souffle un coup » ok je respire. Puis vient un coup de pieds, et un second. La bizarrement ça le fait rire. Pas moi. Il m’a fait mal ! Je lui dit et lui demande d’arrêter. Il continue de plus en plus fort en riant. JE SAIS. Il attends une réaction de ma part. Je commence à élever la voix. Puis il s’arrête. Je tourne la tête 30 secondes. J’entends le petit hurler. Il vient de lui marcher sur les mains. Ok la, s’en est trop. J’explose et hurle. Réellement. Et il continue de rire. « MAIS POURQUOI ÇA TE FAIT RIRE ?! »

Je sent les larmes monter. Pas les siennes non. Les miennes. Parce que je ne comprends pas mon petit garçon, je ne gère pas la situation, parce que je suis fatiguée, parce que je suis seule à gerer les deux tous les matins, parce qu’à mon boulot ça ne va pas, parce qu’on ne m’a jamais montré le bon chemin et que comme je le disais plus tôt chez moi ça aurait été vite réglé avec une bonne claque.

Pour en revenir à la situation. Je n’ai finalement pas pleuré. Je l’ai attrapé et habillé malgré lui. J’ai du bloquer ses jambes pour éviter tout nouveau coup je lui ai mis son gilet sans lui adresser un mot et je l’ai mis dans la voiture. Il pleurait, sûrement vexé et débordant de colère.

En arrivant à la crèche il m’a demandé un calin comme pour me dire pardon. Je me suis exécutée mais n’ai pas dit un mot excepté « Bonne journée à ce soir je t’aime » j’étais encore trop sous le coup des émotions. Lui aussi j’imagine, il n’a que 2 ans et demi.

Puis je men suis voulu de lui avoir fait subir inconsciemment mon comportement, ma fatigue, mon retard et ce stress matinal bien rare pourtant…

Alors oui on peut clairement parler de VEO. Je n’ai pas peur de ce mot. Il a été question de violence verbale et physique quand j’en suis arrivée à le maintenir pour le bloquer.

Mais voila. J’ai fais comme j’ai pu. Avec les moyens du bord. Avec mon état et le sien. Avec le petit qui pleurait derrière et le temps qui me manquait. Bien-sûr que si c’était à refaire j’aurais reagit autrement et pourtant vous me direz il y a pire. Je suis certaines que parmis vous certain.e.s se sont déjà retrouvé.e.s désemparé.e.s face à une telle situation et que vous avez regretté toute acte qu’il soit…

Vous avez fait comme moi, comme vous pouviez et comme on vous a montré… N’oubliez juste pas que du coup chaque acte aura conséquence sur sa vie future.

Merci a la talentueuse korrig’anne pour cette illu. Ici on parle d’une maman qui disait « Moi a ma fille de 2 ans je suis obligée de lui mettre des claques pour qu’elle comprenne et me respecte plus tard »

https://www.facebook.com/korriganneillustration/

Bien que je n’en sois pas la, j’ai toujours eu peur de ma mère et je n’ai vraiment pas envie que mes enfants me craignent. Si tel était le cas j’aurais tout raté et je serais devenu celle que ne j’aurais jamais voulu être.

Merci.

Un commentaire sur “Quand mes nerfs lâchent et que la bienveillance s’envole.

  1. Merci pour cet article ! Même avec toute la bonne volonté du monde, dur de ne pas craquer parfois et de toujours trouver la bonne réponse aux comportements de nos petits amours… Et en reconnaissant quand nous perdons le contrôle et en y réfléchissant la moitié du chemin est déjà faite !

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